À la fois fonctionnel et esthétique tout en faisant partie des équipements les plus sollicités dans une habitation, l’escalier ne se choisit pas au hasard, qu’il soit principal ou secondaire, intérieur ou extérieur. Il doit être parfaitement dimensionné et s’accommoder à la virgule près aux configurations des lieux. Cet élément architectural doit de surcroît être irréprochable, tant en matière de confort que de sécurité et d’esthétisme. En fonction de ses contraintes, que l’on souhaite mener un projet de construction, de rénovation ou d’extension, on n’aura pas les mêmes besoins.
Plusieurs critères entrent donc en ligne de compte au moment de choisir un escalier, raison pour laquelle ce choix peut toutefois s’avérer cornélien. Parmi ceux-ci figure en tout premier le type d’escalier. On en compte aujourd’hui un large éventail et cet article fait le point afin d’aider les propriétaires à se faire une idée précise de celui ou ceux qui sont susceptibles de répondre à leurs besoins.
Escalier intérieur ou extérieur : pourquoi opter pour un modèle en métal ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, intéressons-nous tout particulièrement à l’escalier en métal qui est actuellement de plus en plus plébiscité par les Français. Il doit surtout son succès à sa matière première : le métal.
Ce dernier s’avère plus léger que le béton et sa grande malléabilité lui permet de se prêter à toutes les fantaisies. Avec lui, on peut facilement ouvrir le champ des possibles en matière de design et donner vie à des ouvrages d’une grande complexité. Le métal offre en plus un large panel de finitions, ce qui est non négligeable.
Bien qu’étant léger, le métal n’en est pas moins robuste, solide et résistant. Il peut en plus être inoxydable (inox ou aluminium), auquel cas il ne craint ni la corrosion ni les variations de température. L’acier inoxydable est de surcroît antistatique, hygiénique, imputrescible, durable et ne requiert que très peu d’entretien. De plus, l’acier est 100 % recyclable, ce qui en fait une matière écoresponsable qui s’inscrit dans une logique d’économie circulaire.
Selon les spécialistes de Toufer, l’escalier en métal séduit tout particulièrement les amateurs de la déco industrielle. Même si c’est le cas, il ne manque pas d’apporter une touche de modernité à une maison et de se marier avec toute une multitude de matières et n’importe quel style déco. Quel que soit sa forme ou le style qu’il arbore, l’escalier métallique trouve facilement sa place à l’intérieur comme à l’extérieur d’un bâtiment.
Pour une utilisation extérieure, il est pertinent d’opter pour un modèle en inox ou en acier galvanisé qui a subi des traitements le protégeant des effets du temps et variations climatiques. L’aluminium laqué constitue aussi un excellent choix puisqu’en plus d’être inoxydable, il est imputrescible et résiste parfaitement aux rayons UV.
Les différents types d’escaliers extérieurs et intérieurs
On distingue actuellement une multitude de types d’escaliers intérieurs ou extérieurs, chacun ayant une forme particulière lui permettant de s’accorder à des besoins spécifiques.
L’escalier droit, le plus classique de tous
Il s’agit de l’escalier le plus simple à mettre en place, mais aussi le plus intéressant financièrement. Telle une échelle, il relie directement deux étages selon un seul axe, sans changement de direction ni interruption. Puisqu’il requiert suffisamment de place au sol, il ne s’adapte malheureusement pas aux petits espaces. Ce type d’escalier apporte en revanche un réel confort d’utilisation tout en garantissant fiabilité et sécurité. Lorsqu’il est installé à l’intérieur de la maison, le propriétaire peut aménager un bureau, un dressing, un espace de rangement ou une bibliothèque sous ses marches.
On en distingue plusieurs variantes, à savoir l’escalier crémaillère centrale, l’escalier droit à l’anglaise, l’escalier de type échelle de meunier… Dans tous les cas, l’escalier droit peut être cloisonné pour éviter un éventuel appel d’air engendré par la cage d’escalier.
L’escalier tournant
À l’opposé de l’escalier droit, il comporte un ou deux angles droits. Sa mise en place s’impose lorsque la configuration du lieu l’exige, par exemple quand on manque de place pour mettre en place un escalier droit. Il se décline généralement en trois variantes :
- l’escalier un quart tournant (en forme de L et comportant deux volées de marche) qui est très esthétique et permet un gain de place aussi bien en largeur qu’en longueur,
- l’escalier deux quarts tournants (comportant deux angles droits et trois volées de marche) qui garantit un gain de place significatif et réduit au strict minimum l’espace utilisé au sol,
- l’escalier demi-tournant (en forme de U et comportant deux volées par parallèles reliées par un palier) qui, lui aussi, permet d’optimiser au maximum l’espace.
Les marches d’un escalier tournant, quel qu’en soit le type, peuvent être rayonnantes (faciles à dessiner, mais peu commodes) ou balancées (difficiles à dessiner, mais facilitent la montée et la descente).
L’escalier hélicoïdal
Contrairement à ces deux homologues cités précédemment, l’escalier hélicoïdal ou escalier en colimaçon est très facile à implanter tout en permettant un gain de place maximal. Son encombrement au sol est considérablement réduit et il ne requiert aucun appui contre un mur parce qu’il est autoporteur. Il s’agit d’un escalier qui tourne sur lui-même puisque ses marches s’organisent plus précisément autour d’une colonne centrale.
Soulignons que l’escalier hélicoïdal est dans la majorité des cas utilisé comme escalier secondaire. La raison est qu’il est moins confortable. Il est difficile de s’y croiser à deux. Il est en plus impossible d’y transporter des objets encombrants. Malgré ce bémol, cet escalier autoporteur offre une multitude de modèles, dont certains sont très design, s’inscrivent dans l’air du temps et affichent des lignes très contemporaines.
L’escalier suspendu
Résolument moderne tout en étant très aérien et gracieux, l’escalier suspendu s’invite de plus en plus dans nos intérieurs. Sa particularité tient au fait qu’il n’est constitué que de marches. Ces dernières sont autoportées, fixées de façon quasi-invisible. Elles sont plus exactement reliées au mur par des goujons en métal très solide et de l’autre côté à la main courante. Cet escalier contemporain et épuré n’a donc besoin ni de contremarches ni de limons. Il n’a rien à envier aux autres escaliers en matière de fiabilité et garantit un meilleur passage de la lumière. Cependant, il n’est pas adapté aux enfants du fait qu’il n’est équipé d’aucune rampe.
On peut ajouter à tous ces types d’escaliers, l’escalier à limon central qui se trouve à mi-chemin entre l’escalier classique et l’escalier suspendu. L’escalier à pas japonais se distingue par ses pas décalés qui en fait un élément architectural très original.