L’enduit à la chaux est adapté à tous les murs formés de minéraux granuleux. Par ailleurs, évitez ce type de revêtement pour un mur en plâtre ou en bois, étant donné que les sous-couches d’accroche essentielles ne sont pas perméables à la vapeur d’eau. Avant de vous lancer, vous devez d’abord connaître les deux grands types de chaux. Et à cet effet, il est possible de trouver toute une gamme de ces produits adaptés à toutes les surfaces sur le site Biologement.fr. Des matériaux qui vous permettront d’embellir votre intérieur de maison.
Une méthode très simple à réaliser et offre diverses perspectives
L’enduit à la chaux est facile à faire, d’autant plus que depuis bien des lustres qu’on n’a plus à manipuler la chaux vive. Grâce à ses caractéristiques, il a remplacé le plâtre à l’intérieur et le mortier bâtard en façade. Notons à ce propos qu’il existe deux grandes catégories de chaux : naturelle, aérienne ou hydraulique. La chaux naturelle durcit grâce à l’air et l’aérienne par le contact de l’eau. Cette dernière est le choix idéal pour réaliser l’enduit. Soulignons à ce propos qu’elle est appelée « NHL » dans le commerce et est vendue en sac de 35 ou 50 kg.
Les différentes étapes à respecter
À la différence d’un ciment gris, la chaux hydraulique vous autorise une longue durée d’utilisation, jusqu’à 2 heures. Dans une bétonnière, faites d’abord tourner le sable, bien sec. Ajoutez la chaux, en vous protégeant avec un masque pour ne pas la respirer, puis l’eau. Laissez tourner deux trois minutes. Ensuite, vérifiez la consistance, façon bouse fraîche, ni trop liquide, ni trop épaisse. Dans une auge, mélangez le sable et la chaux à la pelle puis ajoutez l’eau. La veille de l’application, arrosez généreusement le support jusqu’à le détremper. Pour une bonne accroche, il doit être plutôt rugueux, propre et sans poussière. Un enduit à la chaux ne doit pas être mis en contact avec des surfaces métalliques. En fin de chantier, nettoyez très soigneusement vos outils tels que la bétonnière, la pelle, la truelle, etc.